Les trois premiers mois confirment le top 5 mondial des fabricants de téléphones mobiles. Ces derniers, avec l’aide des opérateurs, facilitent le passage vers la 3G selon une étude d’IDC. Petit récapitulatif de la situation.

  • Nokia, 13,8 millions d’unités vendues, 34% de parts de marché. Les 6230i et 6280 (3G) sont les stars du catalogue.
  • Motorola, 7,3 millions d’unités vendues, 18% de parts de marché. Malgré l’arrivée des PEBL et SLVR, c’est toujours la gamme RAZR qui fait garder la seconde place à Motorola.
  • Samsung, 7,1 millions d’unités vendues, 17% de parts de marché. D600 et Z510 sont les étoiles du moment. Samsung est à deux doigts d’occuper la place de dauphin de Nokia. Les analystes estiment que le lancement des nouveautés en milieu et haut de gamme va probablement modifier le podium.
  • Sony Ericsson, 3,7 millions d’unités vendues, 9% de parts de marché. Sans surprise, c’est le K750i qui se vend le mieux. Ensuite, c’est la série 3G-pour-pas-cher K600.
  • BenQ-Siemens, 2,4 millions d’unités vendues, 6% de parts de marché. Le fabricant est toujours considéré comme en transition. Ses premiers téléphones doivent permettre de se maintenir en place. Des analyses plus profondes seront proposées en fin d’année.

Ces résultats sont globalement bons, excepté pour BenQ-Siemens qui perd du terrain. L’étude d’IDC indique, par ailleurs, que les fabricants ont tendance à faciliter le passage vers la 3G avec un portfolio plus important et plus intéressant dans le domaine. Les opérateurs sont réceptifs à ce genre de transition et sont ravis de pouvoir proposer ces produits afin de convaincre leurs clients d’utiliser leurs services UMTS. Une autre étude montre, d’ailleurs, que l’investissement 3G est un fiasco pour l’instant. Mais il s’agit de rester confiant. L’avenir des fabricants et opérateurs sont intimement liés puisqu’une part importante des ventes sont réalisées dans le cadre de renouvellement ou subvention des appareils. Sauf en Belgique, bien entendu, où cette pratique est interdite. Il est donc probable que, dans un avenir proche, cette tendance à la poussée vers la 3G continue. En dépit, probablement d’une convergence des technologies des réseaux mobiles. A moins que tous les acteurs du marché soient convaincu que la 3G est peut-être déjà un mauvais souvenir.