Sony Ericsson Z610i

Sony Ericsson Z610i

Lorsque Sony Ericsson dévoile son Z610i muni du concept d’écran OLED caché derrière une coque mirroir, il existait une réelle impatience de ma part de voir arriver ce téléphone sur mon bureau. C’est aujourd’hui chose faite. Sorti de sa petite boîte, l’appareil procure une sensation quelque peu luxueuse mais sobre et simple. La version bleutée que Sony Ericsson nous a fait parvenir correspond vraiment à l’idée que l’on pouvait s’en faire sur les clichés de presse diffusés fin août. Le coque est effectivement une sorte de mirroir opaque via lequel on peut s’admirer.

Sony Ericsson Z610i

Pour l’anecdote, j’ai eu quelques difficultés à ouvrir la bête pour y insérer une carte SIM. Il est essentiel d’appuyer sur la coque avant de la faire glisser. L’allumage, rapide, permet de constater la grande qualité de l’écran. Habitué aux mobiles Sony Ericsson, aucune surprise ne m’envahit lorsque le configurateur posa quelques questions. Sauf que, est-ce la conséquence d’une carte SIM Proximus ?, le téléphone demande à télécharger les paramètres MMS et WAP. Excellente initiative pour nous qui souhaitons le développement des services d’internet mobile. Les quelques configurations effectuées, le Z610i affiche un fond d’écran animé avec une interface travaillée et plaisante.

Sony Ericsson Z610i

Elément essentiel de l’ergonomie d’un téléphone, le clavier est, pour mes premiers moments de contact, décevant. S’il donne un sentiment visuel sobre et efficace, son éclairage est (trop) faible. Néanmoins, l’effet progressif et fondu de cet éclairage du clavier assied la position haut de gamme du Z610i. La réactivité des touches est bonne. Le joystick est nettement plus agréable à utiliser que sur la série K.

Ce tout petit point négatif de côté, il est temps de voir ce que donne ce petit écran externe OLED. L’affichage n’est pas tout à fait intégré à la coque. Un rectangle définissant l’espace d’affichage est très légèrement visible mais, c’est indéniable, il s’agit d’une réussite. D’un point de vue design et utilité, il surpasse bon nombre de ses confrères qui jouissent pourtant de qualités techniques bien plus supérieures. Ces indications, monochromes, sont simples et complètes. On regrettera peut-être qu’elles ne soient aucunement paramétrable mais le choix de Sony Ericsson sur les éléments à afficher est judicieux. Les traces de doigt, que l’on pourrait redouter sur ce mirroir n’apparaissent que très légèrement.

Jusqu’à présent, le Z610i présente un bulletin enviable avec quelques petits éléments qui l’empêchent de lui attribuer le qualificatif parfait. Le package semble vraiment solide, sans jeu. Une petite diode discrète indique que le téléphone fonctionne.

Je reviendrai en fin de semaine sur un test plus détaillé des fonctionnalités du Z610i. Sachez également que son logiciel est rapide et n’a pas (encore) présenté de bogue.