Pascal Cagni, vice-président d’Apple Europe, s’est quelque peu étendu dans la presse allemande à propos de l’arrivée de l’iPhone en Europe. Un point essentiel de ses déclarations réside dans la recherche d’un partenariat avec un opérateur unique pour l’ensemble du vieux continent. Or, s’il existe de sérieux candidats intéressés, seul Vodafone est véritablement présent partout. Soit à l’aide de filiales ou de liens commerciaux forts. C’est le cas avec Proximus en Belgique. L’alliance Freemove (T-Mobile, Orange, TIM et TeliaSonera) figure également sur la ligne de départ. Il s’agirait d’une seconde chance pour notre plat pays de voir l’iPhone dans nos rayons via Mobistar. BASE, lui, malgré la vente d’iPod dans ses magasins, a très peu de chance de devenir l’élu puisque le groupe KPN est relativement isolé en étant absent de l’alliance Starmap. Ce besoin de partenariat se justifie par quelques fonctionnalités qui requièrent une intervention de l’opérateur comme, par exemple, les messages vocaux directement transférés au téléphone plutôt que stockés sur serveur vocal. Mais les raisons sont également commerciales. Apple ne souhaite pas diffuser son iPhone de manière libre et exige que ce dernier soit subsidié. Cette nouvelle est, par contre, nettement plus inquiétante pour le marché belge puisque cette pratique est toujours interdite. Par ailleurs, les prix diffusés jusqu’à présent (de 800 à 1.000 euros) ont été réfutés. Aucune décision définitive n’aurait été prise.

Il sera tout de même amusant d’assister à une lutte commerciale d’opérateurs qui ont déployé tant d’efforts dans les services 3G/UMTS afin de vendre un appareil qui préfère l’EDGE et le WiFi. A moins que les opérateurs ne soient pas si convaincus du succès de l’iPhone. Voire même plutôt sceptiques.