Selon des informations publiées dans le Sunday Telegraph, Vodafone, France Télécom, Telefonica, Deutsche Telekom, Hutchinson Whampoa (Hong Kong), Telecom Italia et Cingular (USA) voudraient collaborer afin de mettre sur pied un moteur de recherche à destination de l’internet mobile afin de contrer les avancées de Google et de ses concurrents tels que Yahoo! et Microsoft. Les populaires moteurs de recherche américains ont effectivement une position industrielle favorable pour s’accaparer les bientôt plantureux bénéfices dégagés par les activités du web mobile. Il faut dire que l’idylle qui courait jusqu’à présent entre les opérateurs et constructeurs a du plomb dans l’aile. Les liens commerciaux présents dans les téléphones ont peu à peu fait place aux applications de Google et de Yahoo!. Les opérateurs ont, bien entendu, peur de ne plus avoir de maîtrise sur le contenu véhiculé sur leurs réseaux et comme ils sont proches de leurs sous, ils pensent développer un moteur de recherche capable de diriger les utilisateurs vers du contenu Premium et toucher des commissions par lien cliqué, à l’image du plan business de Google. Seulement, pour imposer une solution alternative, les solutions ne sont pas évidentes. Si les opérateurs comptent sur leurs portails pour populariser ce Google européen, il sera certainement important de penser à un autre plan tarifaire afin que les clients ne pensent pas à s’orienter vers un internet mobile plus libre, moins contraignant. Sans compter sur l’influence imposante des mastodontes américains. Bref, les échanges vont être vifs. Au profit du consommateur ? Rien n’est moins acquis.