Difficile de prédire aujourd’hui quel sera l’impact de la sortie de l’iPhone sur un marché mondial très concurrentiel. Les plus optimistes ne tablent pas sur une explosion mais simplement sur une entrée remarquée. Quand Steve Ballmer, de passage à l’université de Washington, s’étend sur le sujet, on constate à nouveau ses limites au niveau de la communication. Il déclare :

Il n’y a aucune chance pour que l’iPhone obtienne une parte de marché signifiante. Aucune chance. C’est un appareil subsidié à 500 dollars. Ils vont probablement faire beaucoup d’argent. Mais si vous jetez réellement un coup d’oeil aux 1,3 milliards de téléphones vendus, je préfère avoir notre logiciel (NDLR : Windows Mobile) sur 60, 70 ou 80% d’entre eux plutôt que 2 à 3%, ce que Apple va peut-être obtenir.

Bien entendu, l’avis de Steve Ballmer a un avis quelque peu biaisé mais il ne semble pas qu’Apple vise une part de marché bien plus élevée que 3% avec un seul téléphone placé dans le haut de gamme.