Motorola n’a pas dit son dernier mot et cherche le salut en ‘environnements ouverts’
Fin mars, le groupe américain Motorola annonçait la scission de ses activités en deux sociétés. En perte de vitesse constante sur le marché, Motorola Mobile Devices, ne semble pas avoir dit son dernier mot. A quelques jours de la publication des résultats trimestriels, Alain Mutricy, responsable adjoint des choix technologiques chez Motorola, s’est confié à nos confrères de l’Expansion.
Difficile de savoir précisément où en est la scission en deux entités cotées : le Français « y travaille activement ». Quid de la multiplication des systèmes d’exploitation à bord des mobiles Motorola (UIQ, JAVA/Linux, Windows Mobile) ? « Une seule plateforme pour tous nos téléphones seraient évidemment l’idéal. Mais ce n’est pas possible. Il n’existe pas de système unique suffisamment flexible, capable de couvrir les besoins de notre gamme de téléphones, qui va du combiné à 50 dollars jusqu’au smartphone. »
L’objectif de l’ex-leader mondial est clair, travailler en environnement ouvert : « Nous travaillons sur une large gamme de mobiles, basée sur des plateformes ouvertes comme Windows Mobile et Symbian, ou des systèmes open source, à l’instar d’Android, de Linux et de Java. » Le syndrome RAZR à tous les étages, c’est donc du passé.
Faut-il ajouter aux mobiles Motorola un « App Store » à l’image d’Apple ou, dans une moindre mesure les mobiles S60 ? « Le téléchargement d’applications sur un téléphone n’est pas nouveau. (…) D’ici la fin de l’année, nos utilisateurs pourront aussi installer des programmes sur leur téléphone Motorola Linux. C’est une première pour un grand constructeur de mobiles. » Logiciels et… services ? « Nous investissons lourdement dans la création de services autour de nos téléphones comme notre boutique musicale en ligne Motomusic ou le téléchargement de photos sur Internet depuis un combiné. »
Source : « Motorola sera plus à l’écoute du consommateur » sur le site de l’Expansion