La quatrième licence mobile belge était à l’origine prévue pour le développement d’un réseau 3G, mais l’opérateur aura aussi droit à un complément 2G s’il le souhaite, vendu sous forme de lot séparé.   Cela tombe bien : l’Etat fédéral a besoin de cash.

Le feuilleton « 4e opérateur » continue.   Deux appels seront finalement lancés par l’Etat belge pour octroyer une licence d’exploitation à un nouvel acteur mobile en Belgique.

Le premier réseau correspondra à un parc de fréquences 2G (voix, GPRS, EDGE) non attribuées aux trois acteurs actuels (Mobistar, Base et Proximus). Ni la durée, ni le coût de la licence 2G ne sont encore connus à ce stade.   Il semble donc que cette idée de génie – pour les poches du gouvernement – n’était pas prévue au départ.

Un second réseau, 3G lui (UMTS/2100/HSxPA) sera vendu au prix de 40 millions d’euros pour une durée limitée à 13 ans.

Ces deux parcs de fréquences sont en apparence indissociables, sauf si un opérateur estime inutile de se lancer dans le développement d’un réseau 2G complémentaire. Quelques opérateurs en Europe ont choisi depuis longtemps de n’occuper que des fréquences 3G, à l’image de « 3 », présent notamment au Royaume Uni et en Autriche. Imaginerait-on aujourd’hui, à l’heure de la fibre, un opérateur se lancer dans l’ISDN en complément ?