Depuis le 9 avril 2009, l’entreprise belge est activement présente sur le sol français. En espérant qu’elle fera moins de dégâts que chez nous.

Les statistiques ne manquent pas sur l’échec cuisant de la publicité rémunérée par SMS. S’il faut avouer que l’aventure a démarré au quart de tour, l’activité est aujourd’hui pratiquement morte. Le nombre de campagnes a chuté pour atteindre un maximum de 3 SMS par mois. Les annonceurs, très déçus du retour sur investissement, ont simplement supprimé la voie mobile pour leur opération marketing.

Si les consommateurs ne sont pas trop touchés par cet échec (hormis ceux qui payent un forfait data mobile rien que pour Pumbby), c’est du côté des éditeurs que les choses sont nettement moins souriantes. Le tandem entre les producteurs de contenu pour mobile et les annonceurs dopent l’arrivée de sites et services spécialement conçus pour les téléphones. Or, en Belgique francophone, le marché est inexistant. Le web mobile reste à l’état expérimental; des projets non rentables.

Comment convaincre les annonceurs que le canal mobile est viable s’il est associé à du véritable contenu ou à une expérience interactive ? Les grands comptes vont se diriger progressivement vers des applications mobiles telles que, par exemple, les jeux de voitures sur iPhone développés par BMW, Audi et Volkswagen. Tandis que le web mobile devra attendre que la mémoire des annonceurs soit progressivement nettoyée de l’expérience Pumbby. Heureusement pour la France, le marché est nettement plus développé qu’ici. La publicité aveugle par SMS fera donc moins de tort.