Un petit sondage auprès de nos lecteurs montre les bonnes manières par rapport au roaming data. Avant que la Commission Européenne n’intervienne ?

Vérifier son courriel, lire les dernières informations du pays, papoter avec les amis ou alimenter son profil social sont autant d’activités à délimiter lorsque le téléphone a franchi les frontières. C’est ainsi que 52% d’entre vous préfèrent chercher un point d’accès Wi-Fi – gratuit de préférence – afin d’éviter un surcoût.

Comme la plupart des consommateurs ne sont pas équipés d’une puce Wi-Fi, il reste 18% qui achètent une carte SIM locale, 16% qui coupent totalement l’accès et 9% qui se procurent un forfait roaming. Seuls 5% ne prêtent guerre attention à leur utilisation.

Nos lecteurs étant avertis sur ces matières, leur comportement est significatif: les tarifs pratiqués sur les réseaux 3G étrangers restent prohibitifs. D’autant plus que les smartphones les plus récents ont la fâcheuse tendance à se connecter automatiquement. Il devient parfois essentiel de modifier les paramètres de connexion afin d’être certain qu’aucune liaison ne sera établie.

De toute évidence, il devient urgent que les autorités compétentes agissent. Pour, d’une part, prévenir les consommateurs en temps réel qu’ils dépassent l’utilisation raisonnable de leur téléphone à l’étranger. Et d’autre part, de réduire fortement les marges bénéficiaires collectées par les opérateurs sur le roaming data.