La chute vertigineuse des ventes a été stoppée. La co-entreprise reste néanmoins déficitaire. X10 et Vivaz sont annoncés comme des remèdes miracles.

Le sentiment que donne Sony Ericsson d’être bloqué dans le creux de la vague perdure. Entre le glorieux passé et les projets futurs ambitieux et intéressants, le constructeur doit faire confiance à son Satio et une gamme vieillissante de téléphones bas de gamme. Ces derniers se sont écoulés à 14,6 millions d’exemplaires entre octobre et décembre de l’année passée. C’est 500.000 de mieux qu’au troisième trimestre 2009. C’est surtout 10 millions de moins qu’à la même période de 2008.

Mais les faits sont là, Sony Ericsson ne coule plus. Cela ne signifie néanmoins pas que le bateau a refait surface: les pertes trimestrielles sont estimées à 167 millions d’euros, 836 millions d’euros sur l’ensemble de l’année 2009. C’est énorme.

Le premier trimestre de 2010 ne s’annonce pas plus festif. Le très attendu X10 devrait arriver en mars. Voire avril. En attendant, il y aura des feature phones comme les Hazel et Elm. Écologie et Android pour relever la tête, cela semble a priori une bonne option. Sony Ericsson compte également sur le Vivaz basé sur Symbian S60. Symbian S60, c’est un peu comme les vieux trains rouges de la SNCB, ça roule encore, ça fait le travail qu’on lui demande mais personne n’en veut, sauf les nostalgiques.

Il est dommage que Sony Ericsson ne prenne pas Motorola comme exemple d’un retour réussi. A force de gaspiller des énergies dans des systèmes d’exploitation qui ne lui réussissent pas, la co-entreprise pourrait rater son arrivée sur la planète Android. Le fabricant américain a, lui, fait un choix radical: coopérer uniquement avec Google. Et ça marche. Un Droid est c’est reparti.