Après Bruxelles en octobre dernier, Paris accueillait le week-end dernier une nouvelle édition du Festival Pocket Films. Invité d’honneur : un militant du cinéma expérimental, Lionel Soukaz pour son film « Pute Pride 2010 ».

Diffusé en ouverture du festival, le film décrit la manifestation des prostituées parisiennes qui s’est déroulée le 24 mars dernier au Panthéon à Paris. Pour le réalisateur, l’utilisation du téléphone mobile doit se résumer à deux actions, tourner/monter. Le côté imparfait – et presque brut – du résultat à l’écran est assumé. Lionel Soukaz estime que le mobile est devenu l’héritier du super-8, utilisé dans les années 70, un cinéma familial, mais aussi militant, échappant à toute censure. Le résultat semble moins convaincant qu’avec une caméra DV, mais les images plus chaudes.

Cette année, de nouvelles « expériences » étaient proposées à Paris aux visiteurs du Pocket Films : d’une part, « Tourner en 3D avec un téléphone portable » et, de l’autre, « Projets pédagogiques : le téléphone portable, un nouvel outil d’apprentissage des images ». Objectif ambitieux : vous permettre de tourner une version « pocket » d’Avatar dans votre jardin.

Chez nous, le festival Ciné Pocket se prépare déjà. Un appel à films 2010 sera lancé officiellement le 15 octobre 2010. Cine Pocket concentre ses activités principalement autour des films réalisés avec un téléphone portable dans notre pays, avec un festival annuel qui constitue à ce jour le seul événement belge dédié exclusivement aux films et aux écrans de poche

Lien : Pocket Film Festival