Benoît Scheen, le patron de l’opérateur, estime que les concurrents qui proposent des GSM à un euro ne rencontrent pas un franc succès.

Si Mobistar annonce régulièrement dans les encarts publicitaires qu’il détient l’offre la plus large en matière de smartphones tactiles, ces derniers ne seront toutefois jamais écoulés à prix sacrifié contre un abonnement à durée déterminée. Notre confrère Olivier De Doncker, de La Libre Belgique, a recueilli les propos suivants de la part du CEO : « Il n’y a pas de miracle économique : pour qu’un opérateur puisse proposer un smartphone à un euro, il faut qu’il puisse se rattraper sur l’abonnement. Or, le consommateur belge privilégie les formules avec un engagement minimal comme le montre le succès des cartes pré-payées à 15 euros ».

Benoît Scheen estime que ce type de proposition commerciale représente seulement 5% du marché, ce qui est tout de même faible en relation avec l’effort produit par Telenet dans ce domaine.

Autre information de poids: les trois opérateurs planchent sur un standard commun de paiement mobile afin, selon nous, de ne pas reproduire la frustration du ticket de bus De Lijn, lequel a été proposé par Proximus bien avant la concurrence. Néanmoins, l’investissement conséquent dans PingPing laisse à croire que les discussions sont posées pour l’instant sur la manière dont Mobistar et Base vont utiliser cette technologie et la marge qu’ils vont récupérer.