Prévu à un prix qui n’a pas encore déterminé, ce nouveau smartphone coréen propulsé par Android 2.3 veut séduire avec son processeur double coeur, son écran Super Amoled Plus et ses quelques raffinements logiciels.

A défaut d’aguicher l’oeil par un boîtier plutôt quelconque, le Galaxy S 2 s’appuie sur des caractéristiques poussées et complètes. Mais on ne peut s’empêcher de penser que Samsung est un spécialiste pour pomper les concepts ailleurs. Si l’interface a été étudiée pour ressembler au maximum à iOS d’Apple (avec, tout de même, les widgets en plus), les hubs de Windows Phone font également partie du lot. Ainsi, Samsung a développé quatre applications dont l’objectif est de rassembler les réseaux sociaux, de mettre à disposition des bouquins et magazines, de jouer et d’écouter et acheter de la musique.

Sur chaque point, on peut rester circonspect. Le hub social est régulièrement le point sur lequel les constructeurs se cassent les dents en laissant finalement le soin aux utilisateurs d’utiliser les applications développées par les réseaux sociaux eux-mêmes. Le hub musical est un pont vers 7Digital et le hub ludique n’a pratiquement aucun partenaire. Le tout n’est pas très convaincant.

Par contre, Samsung a eu la bonne idée de développer une fonction de blocage par reconnaissance faciale. Il est donc possible de verrouiller les fonctions du téléphone tant qu’il n’a pas reconnu votre tête. A éviter un lendemain de fête ou pendant le carnaval, bien entendu. L’écran tactile de 4,3 pouces a, lui, été bien soigné avec une consommation inférieure de 18% et une qualité encore plus fine.

La capture de vidéos se réalise au format HD 1080p via l’objectif photo autofocus de 8 mégapixels. La mémoire interne est de 16Go tandis que la batterie assure 1650 mAh.

La première édition du Galaxy S s’est écoulée à 10 millions d’exemplaires. Cette seconde mouture suffira-t-elle pour rencontrer un succès identique ?