La couche logicielle du fabricant coréen sur ses derniers smartphones est bien plus qu’une collection d’applications. Il y a un enjeu industriel derrière.

Quand Google motive ses troupes à améliorer l’expérience du Market pour le rendre plus rentable, les constructeurs qui adoptent Android tentent, eux, de lui couper l’herbe sous le pied. Bon, Sony Ericsson s’est un peu planté avec PlayNow. Mais cela n’entache pas l’enthousiasme de Samsung avec ses hubs. Si le tuyau social est un moyen d’intégrer les réseaux et d’interagir avec les messageries, les autres sont destinés à stimuler le portefeuille des consommateurs et à faire de l’ombre au concepteur de la plateforme sur laquelle ces hubs sont diffusés.

Exemple: le Reader propose une expérience proche des outils de lecture installés sur les tablettes avec un accès à une bibliothèque payante. On voudrait occuper le terrain qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Les hubs « musique » et « jeux » vont encore plus loin. Si le premier est un pied de nez aux éternelles rumeurs de lancement d’un Google Music, le second vient concurrencer directement le Market où il est vrai que les jeux ne sont pas toujours très sexy.

Dans la vidéo ci-dessous, quelques exemples d’utilisation des hubs sont montrés.