Dans une étude publiée par un expert en sécurité allemand, l’infrastructure mobile de Belgacom est citée parmi les moins bons exemples à suivre en matière de vol d’identité.

On ne s’attend pas à ce que la Belgique figure dans un article du New York Times sur la sécurité des réseaux mobiles. Et pourtant, en deuxième page, la marque Proximus est alignée à côté d’autres réseaux qui ne fournissent pas suffisamment de protections envers d’éventuelles usurpations d’identité qui permettent d’émettre des appels et d’écouter la messagerie vocale sur le compte de quelqu’un d’autre. Le client lambda n’est pas véritablement face à un danger immédiat puisqu’il faut tout de même exploiter un peu de matériel et un logiciel peu conventionnel. Toutefois, d’autres personnalités importantes pourraient se méfier.

Par contre, Proximus se distingue au niveau de la possibilité de localiser le téléphone sans autorisation.

La question se pose désormais sur la motivation de cet expert allemand et de la firme qui l’emploie. Avec cette intervention, n’est-ce pas le meilleur moyen de travailler pour la plupart des opérateurs concernés ? Du coup, il devient complexe d’évaluer le réel impact de cet éventuel trou de sécurité qui n’a, jusqu’à aujourd’hui, posé aucun problème en Belgique. Bien entendu, les entreprises qui diffusent des conseils en la matière surfent sur l’affaire des écoutes perpétrées par un tabloïd anglais. Une manière comme une autre de vendre des services.

La bonne nouvelle est que des solutions très simples peuvent être mises en place rapidement afin de compliquer sérieusement la tâche des pirates. Supposons que des mesures seront prises afin de conforter les quelques clients inquiets.

Source: RTBF