Les statistiques récoltées par les agences Tapptic et Space montrent qu’il existe encore une marge de manœuvre phénoménale dans le monde des applications mobiles.

Un baromètre des applications belges, foncièrement, ce n’est pas une mauvaise idée. D’une part, il permet de mettre en lumière les agences qui le conçoivent. D’autre part, il apporte un regard éclairant sur la position des marques belges dans les kiosques. Dans ce dernier cas, le constat n’est pas très éblouissant. Peut-être même inquiétant.

Pour chaque plateforme, la recherche d’éléments belges se fait dans les 200 premiers logiciels gratuits. Sous iOS, on en recense 27 tandis que sous Android, on arrive à peine à 12 alors que 21 étoiles apparaissent sous le Marketplace de Windows Phone. En moyenne, 10% des sommets sont occupés par des noms du plat pays, sachant que ces classements sont adaptés pour chaque pays.

Ceux qui occupent l’espace de manière optimale sont également ceux qui investissent sur plusieurs plateformes. Exemples: la SNCB et Kinepolis. Belgacom est l’opérateur qui peut se targuer d’une expérience positive sur les trois écosystèmes proposés.

Le classement appelle tout de même quelques interrogations sur le comportement du consommateur belge, sur la qualité des applications mais également sur la manière de diffuser et de promouvoir les logiciels. On pense bien entendu à Railtime qui fournit du contenu de qualité, plutôt bien développé et qui ne figure pas dans le top. Pareil pour la Stib, certains groupes de média et les banques/assurances.

Source: Baromètre des applications.