La filiale low-cost de Belgacom tente d’occuper un terrain délaissé par les opérateurs classiques. Or, en temps de crise, la carte prépayée est un refuge pour un nombre croissant de consommateurs.

Le ratio postpaid/prepaid est devenu au fil des années un indicateur qualitatif très prisé des actionnaires pour évaluer la réelle valeur de la clientèle d’une entreprise active dans les télécoms mobiles. L’améliorer est parfois devenu un combat de tous les instants. Particulièrement pour Mobistar mais également chez Belgacom avec un coup de main des offres convergentes. Ce n’est pas vraiment le cas de Base, ni du groupe KPN dans son ensemble qui soutient d’ailleurs l’initiative Mobile Vikings parfaitement basé sur le concept prépayé amélioré.

L’initiative de Scarlet peut surprendre mais s’inscrit parfaitement dans la stratégie développée par l’opérateur historique: saisir une clientèle très regardante sur les prix via une filiale low-cost. Là où la surprise est de taille, c’est au niveau des prix. Scarlet prepaid, c’est:

  • 0,13 euro par minute l’appel vocal vers tous les réseaux
  • 0,045 euro par message SMS
  • 0,20 euro par message MMS
  • 0,10 euro par mégaoctet
  • 500 SMS offerts par recharge d’au moins 10 euros
  • 10 mégaoctets offerts par recharge d’au moins 10 euros

A titre d’exemple, un Base C en version prépayée propose la minute d’appel à 0,17 euro et le SMS à 0,10 euro. Du côté de Tempo, il faut choisir entre des heures gratuites via Tempo Talk ou des SMS à foison via Tempo Text. Toutefois, des opérateurs alternatifs se montrent également agressifs mais peu se montrent si avantageux avec une recharge d’à peine 10 euros (valable 6 mois).

D’autres informations sont disponibles sur le site de Scarlet.