Les raisons de l’éventuel succès de BlackBerry 10
Malgré une présence appuyée dans les médias spécialisé, les propos du patron de RIM, Thorsten Heins, peinent à rassurer sur l’avenir de l’entreprise. Et pourtant…
Les dernières nouvelles de BlackBerry ont rarement soutenu l’enthousiasme de la plupart des observateurs, même au sein de la communauté de fans. Le récent lancement d’un nouveau PlayBook doté d’une connectivité réseau améliorée est passé tout à fait inaperçu. Et les déclarations des têtes pensantes ne cessent de déplaire. De la possible construction de nouveau terminaux par une entreprise tierce aux retards de livraison du premier smartphone BB10, il n’est pas simple de trouver une voie positive. Le site CrackBerry, lui, pense qu’au lancement, la nouvelle plateforme sera compétitive.
Alors que l’iPhone 5 n’a pas encore été dévoilé, que Windows Phone 8 doit trouver le chemin de la commercialisation et que Google débute le déploiement d’Android 4.1, le développement de BlackBerry 10 part sur des fondamentaux clairs en vue d’un éventuel succès. Réécrit de zéro, le logiciel comporte les points clés suivants:
- Un mode « au lit » évolué, plus poussé qu’un simple « ne pas déranger ». La plupart des utilisateurs de smartphones hésitent aujourd’hui entre le silencieux ou le mode « avion ».
- Une LED de notification physique, toujours absente de l’iPhone.
- Un côté multitâche pensé dès le départ. Les autres plateformes ont adapté leur interface après avoir inclus cette fonctionnalité. Ce sera le contraire pour BB10.
- Une gestion des données en fond de tâche plus efficace. C’est déjà largement le cas actuellement.
- Une interface basée sur les gestes, sans bouton de retour à l’accueil.
- La possibilité de reporter l’alarme des événements du calendrier.
Le site CrackBerry a conclu qu’il s’agissait de points essentiels, régulièrement mentionnés dans les commentaires de ses articles, notamment par les anciens utilisateurs de BlackBerry aujourd’hui pilotés par iOS ou Android. Ils peuvent toutefois paraître particulièrement anodins à ceux qui n’ont jamais tenté l’aventure BlackBerry mais révèlent la possibilité pour RIM de rencontrer à nouveau ses anciens aficionados. Du moins, si la fin de l’année se conjugue avec de bonnes nouvelles au niveau de l’élaboration des terminaux. Et là, rien n’est acquis.
Oui, mais. Le Playbook existe depuis 2 ans maintenant quasi, avec ce qui est probablement l’un des meilleurs OS sur le marché (malgré son temps de démarrage de 3 à 5 minutes, ce qui est absurde!). Et cet OS dispose d’une machine virtuelle Android 2.3. Or, en 9 mois, on ne peut pas dire que les développeurs se bousculent au portillon, alors que la transformation d’une appli Android en appli Playbook prend quelques minutes. Aucun journal, aucun magazine, aucune chaîne de télé, aucune solution de catch up TV chez les opérateurs, même pas TuneIn Radio, même pas Spotify ou Rdio, juste Deezer. Gizmodo appelle Playbook OS 2.0 a beautiful desert. C’est exactement ça. Et sans les applis clés des mondes Android et iOS (Windows Phone 7 en sait quelque chose), il ne faut pas espérer que l’utilisateur prenne la peine d’ajouter des signets vers des web apps. Il veut Skype, Instagram, Dropbox, ses journaux. Pas juste une belle tablette, quelles que soient les énormes qualités de son OS!
je ne suis pas d’accord, les gens ont boudes le Playbook pour une raison simple, les opérateurs ne l’ont pas mise en avant car celle ci ne leur rapportait rien vu qu’on ne peut y mettre de SIM. en revanche question applis, certaines ont ete bloquees car pas assez securisees or l’OS Blackberry c’est aussi ca une securite des donnees que n’ont pas IOS ou Android…
les gens veulent certes des applis pour jouer ou qui ne servent a rien. le Playbook a ete creee pour une utilisation pro a l’origine. je l’ai et ca reste un super produit qui me suffit largement pas besoin de Skype, ni de Talking tom cat, ou d’une appli debile…
Même à 200 euros pour 32 gigas, interrogez les vendeurs, il ne se vendait pas chez nous. Personne n’en veut en dehors de certains milieux pro/business, lesquels finissent bien souvent par choisir… l’iPad.
Il faut ouvrir les yeux. J’ai été longtemps un grand fan de RIM. Mais il faut dire que là, il faut être très fort pour les suivre/soutenir. Le Playbook n’est même pas fichu de supporter des VPN classiques comme le PPTP! Et ni Skype, ni Spotify, ni TuneIn, ni les applications de catch-up TV ne sont des anecdotes.
Ce sont les utilisations les plus utilisées sur une tablette, aujourd’hui.
Aucune librairie comme la FNAC, Kindle, n’est portée sur Playbook. Pas une seule solution de VOIP ou de visioconférence un peu fédératrice. Rien, un désert avec un très bon navigateur et le plugin Flash.
Et surtout, oui surtout, un démarrage de 3 à 5 minutes et une autonomie qui ne dépasse pas 5 ou 6 heures dès qu’on regarde 2 films d’affilée.