En 2012, la filiale de France Telecom a initié des discussions avec l’opérateur historique afin d’accéder au réseau VDSL et de fournir des offres fixes à ses clients. Elles ont subitement été stoppées en mai 2013.

Lors de l’annonce de résultats financiers et commerciaux relativement négatifs, Mobistar a renouvelé son intention de profiter de l’ouverture du câble coaxial pour revenir sur le marché de la téléphonie et la télévision fixes ainsi que l’internet haut débit. S’il ne s’agit pas d’une information d’une fraîcheur exceptionnelle, cette volonté fait probablement suite à l’arrêt des négociations avec Belgacom dans l’objectif d’exploiter son réseau VDSL, à l’instar de Base Company et de son produit Snow.

L’opérateur, floué, attaque : « En dépit de l’avancement des discussions, Belgacom a soudainement interrompu les négociations. Mobistar a attaqué Belgacom en mai 2013 pour non-respect du principe de non-discrimination et pour faute dans la conduite des négociations. »

Par ailleurs, Mobistar a souligné que le renouvellement du cœur de son réseau 2G/3G touchait à sa fin avec l’apport de la technologie Dual Carrier et de l’utilisation de la 3G sur la bande des 900 MHz afin de pénétrer davantage les bâtiments. L’opérateur a émis le souhait de participer aux enchères des 800 MHz qui semblent tout à fait convenir pour la couverture des zones rurales.

Concernant les résultats commerciaux, Mobistar a perdu un peu moins de 200.000 clients en un an au net profit des opérateurs virtuels tels que Telenet. Le solde est finalement positif puisque l’addition des utilisateurs Mobistar et MVNO affiche une progression de plus de 250.000 unités.

Le récent arrêt des activités fixes a évidemment un impact sur ces résultats trimestriels puisqu’un bon nombre de clients a déjà choisi une solution alternative.

A 9h30, l’action de Mobistar perdait 30% de sa valeur.