T-Mobile et Huawei ont annoncé la mise en place d’une infrastructure embryonnaire en attendant les spécifications finales du consortium 3GPP. Elles ne devraient sortir qu’en décembre 2017.

La course continue pour savoir qui va remporter la couronne du premier réseau 5G fonctionnel d’Europe. Visiblement, T-Mobile a pris une largeur d’avance avec l’équipementier Huawei. Les deux partenaires ont déclaré ce matin être parvenus à établir des communications entre quatre antennes dans le district de Schöneberg. Le taux d’échange est paramétré sur deux Gbps tandis que la latence constatée ne dépassait pas les trois millisecondes.

T-Mobile annonce toujours une commercialisation pour 2020. Mais ces récents essais montrent que la date pourra plus que certainement être avancée. L’industrie n’attend plus que deux choses : des spécifications définitives de la part du consortium 3GPP et la fourniture de licences d’exploitation sur les ondes 3,7 GHz. Si cela arrive, comme convenu, en 2018, un déploiement grandeur nature sera envisagé.

Autre bonne nouvelle : ces développements sur la 5G profiteront également aux dernières évolutions de la 4G puisque la densification des antennes autorisera des débits plus larges via une utilisation massive du MIMO.