Le fabricant chinois souhaite grignoter des parts de marché avec une introduction rapide et agressive de ses nouveaux smartphones de gamme moyenne. Le choix restera cependant difficile.

Né en 2013 alors que Motorola appartenait à Google, le premier « Moto G » a démontré cette possibilité de créer un appareil accessible et de qualité. Désormais dans les mains de Lenovo, la série repose toujours sur cette réputation. Cependant, les concurrents ont largement eu le temps de riposter. Le Moto G de 2019, septième du nom, ne surprend guère. Outre le modèle de base, trois variantes existent : le Play plus accessible, le Power plus autonome et le Plus orienté photographie. Du coup, l’original ne propose rien de spécifique, hormis d’ajouter un peu de confusion dans l’esprit du consommateur.

Quelque soit le membre de la famille, il existe un défaut de taille : l’absence de puce NFC. A l’heure des paiements par smartphone, ce manquement est impardonnable. Le point positif, lui, vient du système d’exploitation puisque l’ensemble de la gamme débarque sous Android Pie.

Il faudra ensuite vérifier si la batterie impressionnante de 5.000 mAh du Power tient la route, tout comme la stabilisation optique du Plus et ses capacités logicielles avancées en photographie. Le Play, un peu plus compact et moins bien équipé, devait ravir les clients moins technophiles. Ce qui distingue le G7 original réside dans le double capteur arrière et dans l’encoche frontale en forme de goutte.

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  • Moto G7 : mi-mars 2019, 250 euros.
  • Moto G7 Plus : mi-février 2019, 300 euros.
  • Moto G7 Power : mi-février 2019, 210 euros.
  • Moto G7 Play : mi-février 2019, 150 euros.