Les réseaux LTE-M nord-américains et européens des quatre opérateurs sont désormais interconnectés. La Belgique fera partie de l’aventure d’ici la fin de l’année via Orange Belgique. D’autres partenaires rejoindront bientôt ce petit groupe d’initiés.

L’accord peut paraître anodin mais reste significatif à plus d’un titre. L’itinérance dans l’internet des objets assure la possibilité aux entreprises de développer des produits qui pourront être utilisés au sein de plusieurs pays sans modification physique. Ensuite, malgré un nombre d’objets connectés en activité déjà très conséquent, le fait que le roaming n’ait pas encore été une priorité montre à quel point les technologies de communication dans ce segment sont toujours en cours de maturation.

Le communiqué de presse envoyé aujourd’hui étale l’état d’avancement au niveau mondial pour les opérateurs suivants :

  • AT&T a déployé son réseau LTE-M aux États-Unis et au Mexique.
  • KPN a lancé son réseau LTE-M aux Pays-Bas.
  • Le réseau LTE-M d’Orange est désormais disponible en France et en Roumanie. Il le sera également en Belgique, Slovaquie, Espagne et Pologne dans le courant de l’année.
  • Swisscom a déployé la technologie LTE-M en Suisse.

Chez nous, Orange a davantage privilégié et totalement déployé le Narrowband-IoT, un voisin de la norme LTE-M, plus lent mais nettement moins énergivore et qui correspond parfaitement à des objets peu gourmands en données (compteurs électriques, capteurs industriels, etc.).

Cette avancée autorise également les opérateurs à avancer l’extinction des infrastructures 2G qui sont largement maintenues pour des objets communicants tels que les distributeurs de soda, par exemple.