Sous la menace de poursuites judiciaires, nous avons décidé temporairement de ne plus consacrer d’articles à l’opérateur wallon. Les risques sont devenus trop importants.

C’est la seconde fois que Voo réussit ce que je pensais impensable ici. Le retrait d’un article a toujours été opéré lorsqu’il contenait des erreurs ou des fait non avérés. Désormais, ce sont des menaces et une juste dose de harcèlement qui me forcent à retirer deux textes. Le premier concernait Voomotion et cet étrange prix remis à un service qui, malheureusement, ne fonctionne pas chez moi (même si je ne suis pas certain que cette phrase ne me vaille pas une nouvelle mise en demeure, prenons le risque). Ce matin, je pensais écrire quelque chose de parfaitement anodin sur les dernières évolutions de l’opérateur (absence de France 2 HD, d’offre mobile, augmentation de prix, etc.) mais cela a attiré le courroux du service juridique de Voo. Nous faisions le lien entre les difficultés financières de Voo et quelques faits qui semblaient conforter l’hypothèse d’investissements reportés.

Plus tôt, le mois passé, je recevais une mise en demeure de la Chancellerie du Premier Ministre Elio Di Rupo pour l’utilisation du logo « .be » dans un article, étrangement reçue après avoir critiqué la communication des transports en commun. Cela faisait plus de trois ans que nous utilisions ce logo sans souci.

Ces menaces de poursuites judiciaires sont fatigantes, éreintantes, inquiétantes. Et particulièrement démesurées en vertu de l’influence que nous avons sur le consommateur. Sommes-nous une menace si puissante qu’il devient urgent de nous calmer ?

En 11 ans d’existence, nous en avons connu des remises en question. L’évolution du web, du mobile, de l’information, de la communication, des réseaux sociaux, nous ont toujours poussés à réfléchir s’il était encore opportun de poursuivre l’aventure et si la manière de la poursuivre était la bonne. Aujourd’hui, certainement, nous devons à nouveau réfléchir sur l’opportunité de continuer le flux informatif que nous produisons (avec nos moyens dérisoires).

La réponse est évidente: nous devons continuer notre travail. Encore faut-il désormais trouver la bonne formule pour éviter ces petites entraves. Assurez-vous de trouver à nouveau ici, bientôt, d’autres articles critiques, des points de début de conversation et quelques éléments informatifs pour vous tenir au courant de l’évolution du marché technologique belge.

Mais pour le moment, on s’en tiendra aux communiqués et aux choses qui ne risquent pas de mettre ce blog en péril.