Le Gouvernement belge souhaite doper l’utilisation de la 4G dans les espaces ruraux avec une fréquence nettement plus pénétrante. Bruxelles toujours pas concernée.

Le régulateur belge IBPT a diffusé ce matin de plus amples informations concernant la mise à disposition de trois blocs de 10 MHz (un montant et un descendant) dans la bande des 800 MHz pour un montant minimum de 120 millions d’euros par licence pour 20 ans. Il s’agit à nouveau de stimuler la compétition dans les données mobiles avec quelques particularités.

La première est cette possibilité d’accéder à un petit bloc de 15 MHz dans les 2,6 GHz pour le plus offrant. Ensuite, l’entreprise qui héritera du lot numéro 3 sera dans l’obligation de couvrir en priorité une soixantaine de communes majoritairement wallonnes et souvent oubliées des plans des opérateurs actuels. Par exemple: Aywaille, Bastogne, Bertrix, Brunehaut, Chimay, Ciney, Eupen, Gouvy, Houffalize, Jalhay, Libramont, Mettet, Orp-Jauche, Rochefort, Saint-Hubert, Theux, Vaux-sur-Sûre. Et les cantons de l’Est.

Le communiqué de l’IBPT résume également la réorganisation de la distribution des fréquences qui aura lieu en novembre 2015 et qui tient toujours compte d’un lancement de la quatrième licence 3G de Telenet Tecteo Bidco. Ce dernier devrait accéder aux bandes classiques 900 MHz et 1800 MHz dans deux ans mais il faudra, au préalable, conserver ces droits en plaçant effectivement ses antennes. Ce qui n’est toujours pas à l’ordre du jour.

Autre point problèmatique: Bruxelles. Alors que b·lite se prépare à ouvrir les vannes des ondes 4G, les autres opérateurs sont toujours confrontés à des limitations cumulatives qui les empêchent de proposer une connexion LTE.

Dans un tel contexte, il est complexe de croire que les opérateurs vont se battre pour obtenir ces nouveaux espaces, propices à déployer la 4G dans les zones rurales.