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Les statistiques de l’IBPT indiquent que 99% de la population dispose d’au moins un signal 4G à son domicilie mais les Cantons de l’Est conservent de trop nombreuses zones blanches.

Le régulateur belge publie son traditionnel atlas de la couverture 3G/4G des communes belges. Selon l’institut, « Il en ressort qu’au 14 janvier 2016, seul 0,11% de la population belge restait encore dépourvue de couverture en 4G. Cela correspond à une couverture globale (des 3 réseaux confondus) en 4G de 98,1% du territoire. En 3G, les opérateurs couvrent déjà 99,7% du territoire et 100% de la population. »

Si la très vaste majorité des localités dispose d’ondes LTE sur la totalité de leur territoire, il n’en va pas de même pour une centaine d’entre-elles qui flirtent généralement, tout de même, avec les 100%. Quelques rares exceptions sont à relever, toutes wallonnes et réparties entre l’extrême est du Royaume, la Botte du Hainaut et les forêts ardennaises.

Eupen remporte la palme de la commune la moins bien couverte: à peine 58% de son étendue dispose d’au moins un signal 4G, essentiellement celui de Proximus. Les 74% sont atteints en 3G. Toutefois, presque tous ses habitants touchent les ondes de dernière génération. Ce n’est pas du tout le cas de Sivry-Rance, exactement à l’autre bout de la Wallonie, où seuls 63% de la population peut espérer capter la 4G contre 99,9% en 3G. Paliseul, Gouvy, Florenville, Philippeville et Erquelinnes ne sont pas beaucoup mieux loties.

Globalement et à l’œil nu, il semble que Base accuse toujours un sérieux retard dans le déploiement des ondes LTE dans le sud du pays, notamment dans les zones précitées où Proximus donne l’impression d’être plus performant, avec Orange à quelques encablures.

Pour le régulateur, il sera certainement temps de songer à tester les zones de couverture 4G+ qui sont toujours aujourd’hui très parcellaires.

L’atlas peut être consulté sur le site de l’IBPT à cette adresse: www.ibpt.be/fr/consommateurs/telephone/qualite-de-service/cartes-de-couverture