Les services d’urgence belges accèderont bientôt à des aéronefs bardés de capteurs pour couvrir des situations critiques. Les données s’échangent via la 5G dont le niveau de couverture reste actuellement médiocre. Cette solution est testée depuis 4 ans par Nokia.

Citymesh annonce une première mondiale : le déploiement de 70 drones 5G  au sein des 35 zones de secours belges. Ces appareils pourront survoler autant les centres urbains que les campagnes et les forêts. Les objectifs vidéo 4K et les capteurs thermiques octroient un apport visuel crucial dans les situations d’urgence. Il n’est pas question d’exploiter ce service pour simplement vérifier si un appel au 112 est véritable ou pas.

Nokia, le fournisseur du Drone-in-a-Box (DiaB), estime que chaque drone peut joindre le lieu d’intervention et fournir des données en moins d’un quart d’heure. Grâce à une dose d’intelligence artificielle, le logiciel de gestion de vol peut détecter de la fumée et la présence de corps. Et revenir à sa station d’atterrissage dédiée automatiquement lorsque l’autonomie s’amenuise.

Le lancement de ces 70 drones ne vient pas de nulle part. Trois projets ont été testés depuis 2018 à Courtrai (Fluvia), à l’aéroport de Bruxelles et au port d’Anvers, tandis qu’un essai d’envergure, avec l’environnement matériel et logiciel complet, est opéré depuis 2022 à Genk. Citymesh devra poursuivre le développement de son réseau 5G à vive allure pour autoriser un confort d’utilisation optimal, même si tous les éléments réseau sont compatibles avec la 4G.

A titre informatif, les opérations seront surveillées par la DGTA via SkeyDrone : les aéronefs seront bien pilotés par des humains.

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