BASE poursuit sa remise en forme en gardant la première place du podium dans le nombre de clients acquis. D’autres chiffres sont moins positifs.

68.000 consommateurs ont opté ces trois derniers mois pour BASE. Le nombre total de clients s’élèvent à 1.437.000 dont 290.000 (+2.000) post-paid et 1.147.000 (+66.000) pre-paid. Les nombreuses promotions dans le secteur prépayé ne sont pas étrangères à ce succès. Si ces chiffres sont relativement satisfaisant, il n’en va pas de même concernant l’i-mode. En effet, pour la première fois, le nombre de surfeurs a diminué de 1.000 unités dans le segment post-paid pour augmenter du même nombre en pre-paid. Stable mais en regard aux résultats du groupe KPN (+262.000 i-mode), BASE doit remettre en question ses plans pour développer l’offre d’internet mobile.

Beaucoup plus encourageant est le nombre de clients inactifs qui passe de 18% à 15%. Même si cela reste élevé, le résultat accentue encore la performance du troisième opérateur belge. Chaque client dépense en moyenne 24 (-1) euros. Les abonnés se montrent dépensiers avec un ARPU en progression de 5 euros à 66 euros. Par contre, les cartes prépayées ne se situent plus qu’à 13 euros, en recul de 2 euros.

Le client BASE reste pendu au téléphone pendant 108 (+7) minutes par mois (postpaid 213 (+4), prepaid 81 (+10)). L’occupation du réseau était une préoccupation de la direction de la rue Colonel Bourg (qui va bientôt déménager). Les choses semblent s’arranger.

Les finances ne sont pas réellement à la fête avec un chiffre d’affaire en légère progression (4 millions d’euros) pour arriver à 104 millions d’euros. Le résultats opérationnel ne parvient pas à franchir la barre positive en restant à -8 millions d’euros. Un recul de 4 unités.

Le secteur DATA, qui représente 15% du chiffre d’affaires de BASE, est, en fin de compte, le seul point noir. Il est important que le transfert de données reprenne sa marche vers l’avant. L’offre i-mode pourrait profiter de la nouvelle campagne de publicité \ »juste pour te dire\ » en jouant sur l’émotif pour renforcer la qualité de l’image de l’opérateur. La campagne télévisée suscite également l’échange d’images avec des visages dont l’expression émotive est particulièrement forte. Le lancement imminent du MMS plane dans la salle des rumeurs de notre rédaction même si cela ne devrait pas arriver avant la fin de l’année. En réalité, c’est plutôt l’i-mail qui est placé en exergue.

Du côté du portefeuille, la nouvelle stratégie de l’opérateur ne devrait se faire sentir qu’à la fin de l’année avec, peut-être, un résultat opérationnel positif. L’objectif d’une part de marché de 20% en 2005 est maintenu et semble à portée de main.