Le Gouvernement Wallon renonce à une partie substantielle de la taxe pylône. De nouvelles antennes devraient apparaître dans les zones peu couvertes.

Elle était vivement contestée par les opérateurs, elle a été juridiquement recalée à plusieurs reprises. La taxe pylône wallonne ne présentait pas un avenir radieux. En accord avec tous les acteurs concernés, elle sera singulièrement réduite. Les recettes prévues passent ainsi de 22 millions à 10 millions d’euros par an pour les quatre prochaines années.

Les autorités pensent avoir créé un environnement fiscal favorable au développement du réseau mobile de Proximus, Orange et Base dans les régions faiblement couvertes. Toutefois, la nouvelle disposition risque de favoriser une densification de l’infrastructure dans les centres urbains et les parcs d’entreprises puisqu’il s’agit d’une priorité en vue de la 5G. Deux domaines dans lesquels la Wallonie est, de toute façon, en retard.

La prochaine étude de l’IBPT sur la qualité de couverture des réseaux mobiles sera donc particulièrement intéressante. Notamment pour Base qui peine à suivre le rythme de ses deux concurrents.