Avec son partenaire technique Huawei, l’opérateur a démontré les capacités ébouriffantes de la téléphonie mobile de prochaine génération. Le milieu académique aura l’occasion de réaliser des essais sur des prototypes.

A Louvain, sur une infrastructure 5G NR sur la bande C (3,5 GHz) et à l’aide d’appareils TUE (Test User Equipment), Proximus est parvenu à atteindre des taux de transfert de 2,94 Gbps. Mais le plus spectaculaire réside dans la latence end-to-end qui s’établit à 1,81 milliseconde. Ces deux données suffisent amplement à comprendre l’ampleur de la révolution qui va apporter la 5G. Tant pour les entreprises, que pour les consommateurs et les objets connectés.

Mais, pour l’instant, les tests sont davantage menés pour convaincre les universités belges de développer des services sur ces nouveaux tuyaux. Ce n’est pas pour rien que Huawei installe ses équipements du côté de Louvain. Durant les six prochains mois, le matériel et des accès spécifiques seront mis à disposition du monde académique.

Autre précision : cet essai a été réalisé sur des spécifications définitives, dans un scénario d’utilisation normale en zone suburbaine et sur une bande de fréquences commerciale. Certes, en novembre 2016, les deux partenaires avaient obtenu des résultats à peine croyables mais il s’agissait de conditions intérieures entre deux antennes entre lesquelles il n’y avait aucun obstacle.

Il reste encore complexe de prédire le futur à moyen terme mais il semble de plus en plus clair que les ménages n’auront bientôt plus besoin d’une connexion filaire. Et que les zones blanches profiteront de performances équivalentes aux milieux urbains.